Comment les vétérinaires améliorent-ils l'efficacité des études réalisées avec des animaux de laboratoire ?
Le stress éprouvé par les animaux peut être transmis aux chercheurs, entraînant une diminution de leur qualité de vie professionnelle.
Bien que l'expérimentation animale soit essentielle dans l'évaluation préclinique de nouveaux médicaments et dispositifs médicaux, elle soumet inévitablement les animaux à la douleur et au stress. À cet égard, la préoccupation sociale croissante pour le bien-être animal a conduit à intensifier les efforts pour améliorer les conditions des animaux de laboratoire, en mettant l'accent sur l'aménagement d'environnements enrichis et d'espaces plus grands respectant leurs comportements naturels.
De plus, il convient de souligner que le stress peut induire divers changements physiologiques chez les animaux, ce qui pourrait affecter la précision et la fiabilité des résultats des études. Ainsi, promouvoir des mesures favorisant le bien-être animal et réduisant le stress peut améliorer la précision et la crédibilité des résultats de la recherche.
D'autre part, le stress vécu par les animaux peut être transmis aux chercheurs, entraînant une diminution de leur qualité de vie professionnelle et perpétuant un cycle néfaste qui impacte les animaux. Les chercheurs travaillant avec des animaux souffrant de douleur et de stress peuvent ressentir davantage de stress que ceux opérant dans des installations non dédiées à l'expérimentation animale. Cela peut même provoquer un trouble de stress post-traumatique, une condition psychologiquement invalidante pour les personnes réalisant des expériences « difficiles » sur les animaux.
Dans ce contexte, les chercheurs peuvent être amenés à prioriser leurs tâches expérimentales immédiates au détriment du bien-être animal, soulignant le rôle crucial des vétérinaires responsables dans l’atténuation de la douleur et du stress des animaux.