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Création d’une communauté internationale pour veiller à l'utilisation éthique des animaux dans le sport

La Faculté de Médecine Vétérinaire de Nottingham a organisé le 5 novembre dernier un événement destiné à impliquer les parties prenantes dans la création d'une communauté internationale de pratiques pour l'utilisation éthique des animaux dans le sport.

Parrainé par World Horse Welfare (WHW) et le Greyhound Board of Great Britain (GBGB), cet événement s'inscrit dans le cadre d'une collaboration continue entre la SVMS et la Melbourne Veterinary School (MVS). Il a été organisé après un atelier tenu à l'Université de Melbourne en mars.

Lors de cette réunion, environ 70 invités ont participé, dont des cavaliers, des régulateurs, des vétérinaires et des organisateurs de compétitions en provenance de pays tels que l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon, l'Irlande, le Royaume-Uni, l'Estonie, les États-Unis, la France, les Pays-Bas, le Canada, la Norvège, la Suède, Malte, le Qatar, les Émirats Arabes Unis et d'autres régions du Moyen-Orient. Ces représentants appartenaient à des disciplines sportives telles que les sports équestres de la Fédération Équestre Internationale (FEI), les courses de chevaux, le polo, l'endurance, le Pony Club, les courses de lévriers, ainsi que les courses de traîneaux à chiens, entre autres.

Une communauté internationale pour garantir l'utilisation éthique des animaux dans le sport

Les conférences du matin, animées par la professeure Madeleine Campbell (SVMS), le professeur Josh Slater et Julie Fiedler (MVS), ont porté sur les récents progrès de la pensée éthique concernant l'utilisation des animaux dans le sport, la possibilité que les animaux impliqués dans le sport aient une "bonne vie" et le concept de protection du bien-être des animaux.

Lors d'une table ronde à laquelle ont participé Nat Waran (Nouvelle-Zélande), Meta Osborne (Irlande), Kanichi Kusano (Japan Racing), Jenny Hall (FEI), Tiffany Blackett (GBGB) et Janet Douglas (WHW), les différences culturelles liées aux notions de "bien-être" et de "protection" ont été débattues, ainsi que la nécessité de se concentrer sur l'expérience des animaux et ses impacts sur leur bien-être, malgré les différences dans les approches culturelles. Ce débat a été poursuivi à travers une série de petits groupes l'après-midi, débouchant sur un accord visant à agir en tant que communauté internationale pour promouvoir une "bonne vie" pour les animaux à travers le monde.

Il a également été convenu que la collaboration SVMS/MVS agira comme une communauté de pratique parapluie pour l'utilisation éthique des animaux dans le sport, afin de fournir un leadership, de partager des connaissances, d'identifier les lacunes en matière de savoir et de se soutenir mutuellement dans le développement des meilleures pratiques, facilitant ainsi les débats et la communication entre pairs.

Pour conclure, un plan a été défini pour mettre en œuvre cette initiative au cours des 12 prochains mois, en commençant par le développement de communautés de pratiques pour l'utilisation éthique des animaux dans le sport à l'échelle nationale, disciplinaire et par espèce.