Première recherche belge sur la maladie causée par les vers pulmonaires et transmise aux chiens par les escargots

Le ver cardiaque français, un parasite apparu en Belgique il y a seulement quelques années, infecte de plus en plus nos chiens. Pas sans risque, puisque l’affection attaque principalement les voix respiratoires et peut être fatale si le bon diagnostic n'est pas posé. A la demande de la Business Unit Animal Health de Bayer, le Pr. Bertrand Losson et le Dr. Laetitia Lempereur de l'université de Liège ont mené une recherche sur l'apparition de vers pulmonaires en Wallonie.

Parasite constaté dans de nouvelles régions, comme la Belgique

Au cours des dernières années, une augmentation du nombre de cas de maladie pulmonaire causée par des vers ou l’angiostrongylose a été constatée de plus en plus chez les chiens en Belgique. Cette affection est causée par un petit vers, Angiostrongylus vasorum, qui est transmis par l’ingestion de limaces et d'escargots et probablement aussi leur bave. Le Pr. Bertrand Losson, professeur à la faculté de médecine vétérinaire, maladies infectieuses et parasitaires de l’université de Liège, et le Dr. Laetitia Lempereur de l'université de Liège présentent les résultats de la première recherche belge sur l'apparition des vers pulmonaires.

Les chercheurs ont testé 979 chiens en Wallonie, dont 222 avaient des symptômes de la maladie pulmonaire. Finalement, 8.6 % des animaux avec des symptômes étaient positifs pour l’infection parasitaire. Avec ces résultats, l’étude confirme l’expansion de la maladie pulmonaire dans de nouvelles régions. L’infection est aujourd’hui reconnue comme endémique dans la plupart des pays européens, parmi lesquels on retrouve nos pays voisins (la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas) et, depuis 2013, la Belgique.

Au cours des deux dernières décennies, la maladie a fortement progressé en Europe. D’une part, le nombre de chiens atteints d’angiostrongylose a non seulement augmenté dans les zones endémiques connues, mais l’infection s’est également fortement répandue vers de nouvelles régions. Cette recrudescence est probablement due au changement climatique et à une plus grande résistance des limaces et escargots aux conditions climatiques. Un autre facteur est l’urbanisation croissante du renard, qui est reconnu comme porteur principal du vers pulmonaire. En plus, les chiens domestiques voyagent d’un pays à l’autre quand ils accompagnent leurs maîtres en vacances.


Présence de renards ainsi que de limaces et escargots = facteur de risque

La présence de renards ainsi que de limaces et escargots dans l’environnement doit être considérée comme facteur de risque. Le chien attrape généralement une infection en mangeant une limace ou un escargot infecté par des larves du parasite. Les jeunes chiens sont le plus souvent atteints (50% des infections chez les chiens de < 1 an), probablement à cause de leur comportement joueur et explorateur marqué.

Les symptômes sont très variables et peuvent facilement être confondus avec ceux d’autres affections. Certains chiens ne présentent quasi pas de symptômes, alors que d’autres peuvent développer des symptômes sévères pouvant entraîner la mort rapidement. La majorité des chiens présentent des symptômes respiratoires, tels que de la toux et de l’intolérance à l’effort. Mais des problèmes de coagulation et du système nerveux peuvent aussi se présenter.

Contact :

Bayer : Els Bruyninckx, tél. : +32 474 288 177 - els.bruyninckx@bayer.com