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La FAO considère le risque de transmission de la grippe aviaire A (H5N1) par les aliments comme « négligeable ».

« La pasteurisation et la cuisson sont extrêmement efficaces pour détruire le virus, réduisant ainsi le risque d'exposition des consommateurs à des virus infectieux », précise-t-elle.

« Le risque de contracter une infection par la grippe aviaire A (H5N1) par l'intermédiaire des aliments reste négligeable, en particulier lorsque des pratiques de sécurité alimentaire telles que la pasteurisation et une cuisson adéquate sont appliquées », conclut l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans son récent rapport.

En ce sens, elle souligne que « les dangers et les risques ne sont pas les mêmes ». Plus précisément, un danger est quelque chose qui a le potentiel de causer un préjudice, tandis que le risque est la probabilité, ou la possibilité, et l'étendue d'un préjudice. « Bien que très rare, le virus de la grippe aviaire A (H5N1), comme d’autres agents pathogènes transmissibles aux humains par les animaux, a le potentiel de rendre les gens malades. Cela peut être considéré comme un danger. Les seules personnes ayant contracté la grippe aviaire A (H5N1) sont celles qui ont eu des contacts étroits avec des animaux vivants ou morts touchés par la maladie. C’est donc le contact avec des animaux infectés, malades ou (par inhalation du virus dans les poumons ou par contact avec les yeux) qui présente un risque d’infection humaine, même si ce risque est faible à modéré. Les personnes qui sont en contact avec des animaux infectés doivent prendre des précautions, comme porter des équipements de protection, pour réduire le risque d'infection », précise-t-elle.

Concernant l'alimentation, le virus de la grippe aviaire A (H5N1) a été détecté il y a plus de 25 ans dans la viande et les œufs de volailles infectées. Plus récemment, des fragments de virus non infectieux ont été détectés dans le lait pasteurisé et les tissus musculaires d'une vache laitière infectée. « La pasteurisation et la cuisson sont extrêmement efficaces pour détruire le virus, réduisant ainsi le risque d’exposition des consommateurs à des virus infectieux. Il n’y a eu aucun cas confirmé de personnes infectées par la consommation d’aliments contaminés par le virus de la grippe aviaire A (H5N1) », prévient-elle.

Enfin, la FAO recommande « de consommer uniquement du lait pasteurisé et des œufs et de la viande entièrement cuits, car ces pratiques de sécurité alimentaire réduisent les risques associés à d'autres dangers microbiologiques (par exemple, Salmonella, Listeria) dans les aliments ». Ils rappellent également que les consommateurs doivent être assurés qu'ils ne contracteront pas la grippe aviaire A (H5N1) par l'intermédiaire des aliments. « La FAO continue de suivre les données scientifiques entourant cette question et mettra à jour son évaluation si nécessaire », concluent-ils.