L’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA, également connue sous le nom WOAH) encourage l’innovation dans le développement de vaccins. Toutefois, il est essentiel que les vaccins utilisés sur le terrain soient de haute qualité et aient une efficacité démontrée.
Des vaccins de mauvaise qualité ou non conformes pourraient compromettre les efforts de lutte contre la PPA, en n’offrant pas une protection suffisante, voire en favorisant la propagation de la maladie.
Dans certains cas, l’utilisation de vaccins inefficaces peut même entraîner la recombinaison du virus vaccinal avec le virus PPA circulant, créant ainsi de nouvelles souches plus difficiles à détecter et à contenir.
En 2025, lors de la 92e Session générale de l’OMSA, une norme spécifique pour les vaccins contre la PPA a été adoptée, soulignant l’engagement des pays membres à lutter contre cette maladie en s’appuyant sur des vaccins sûrs et conformes aux normes.
Cette norme vise à fournir aux autorités nationales et aux fabricants des critères minimaux de qualité et d’efficacité. Elle met l’accent sur la nécessité pour les vaccins de :
- Réduire la gravité des symptômes,
- Limiter la transmission virale,
- Conférer une immunité suffisante pour réduire les pertes de production.
Les vaccins doivent également être préalablement démontrés comme sûrs, c’est-à-dire :
- Ne pas provoquer de signes cliniques graves ou durables,
- Ne pas nuire à l’environnement,
- Ne pas contenir de virus PPA sauvage ni d’agents pathogènes indésirables,
- Être génétiquement compatibles avec les souches circulantes dans la région d’utilisation, pour éviter la création de nouvelles variantes plus virulentes.