L’AHMI peut être causée par diverses affections, notamment des infections, le cancer et des réactions à des médicaments ou à des vaccins. Les races comme le Cocker Spaniel et les chiens d'âge moyen, en particulier les femelles, ont une plus grande prédisposition à cette maladie.
Les symptômes comprennent une faiblesse, une léthargie, des muqueuses pâles ou une jaunisse et des signes de détresse respiratoire tels que la tachycardie et la tachypnée, tous révélateurs d'une diminution de l'oxygène transporté par le sang.
Le diagnostic de l’AHMI est complexe et repose sur une combinaison de tests hématologiques, biochimiques et d'imagerie, ainsi que sur l'observation de la réponse au traitement immunosuppresseur. La présence de sphérocytes dans le sang et l’autoagglutination indiquent une destruction des érythrocytes à médiation immunitaire.
Le traitement se concentre sur le contrôle de l’hémolyse à l’aide d’immunosuppresseurs, principalement des glucocorticoïdes. Dans les cas graves ou résistants, des médicaments supplémentaires tels que le mycophénolate mofétil, l'azathioprine ou la cyclosporine peuvent être nécessaires. Les transfusions sanguines sont essentielles pour gérer l'hypoxie, tandis que la prévention des complications telles que la thromboembolie est essentielle. La réponse au traitement et le pronostic varient ; cependant, une prise en charge agressive et précoce peut améliorer considérablement les taux de survie.
L’AHMI chez le chien est un défi diagnostique et thérapeutique qui nécessite une approche détaillée et personnalisée. En comprenant son étiologie, en mettant en œuvre des stratégies diagnostiques efficaces et une prise en charge thérapeutique appropriée, il est possible d'offrir aux patients canins une meilleure qualité de vie et une plus grande probabilité de guérison. La recherche continue de faire progresser le diagnostic et le traitement de cette maladie complexe, promettant un espoir pour les chiens atteints et leurs propriétaires.