Détection du rotavirus A dans des nichées de canaris à l’aide de PathoSense

Lors de maladie infectieuse, un diagnostic exhaustif est capital pour la prévention et le traitement, mais le défi pour y parvenir est souvent énorme. En cas de suspicion d’infection bactérienne, il est possible de réaliser une culture afin d’identifier l’agent pathogène potentiel. Dans ce contexte, le mode de prélèvement de l’échantillon est important et déterminant pour le résultat du test mais il faut souvent beaucoup de temps avant de connaître le résultat de la culture. De plus, tous les pathogènes ne sont pas cultivables et certains sont donc omis par ce type de test. Dans ces cas, les tests PCR (polymerase chain reaction) ont une valeur diagnostique importante. La PCR est devenue l’une des procédures standard dans le diagnostic de presque toutes les maladies virales en médecine vétérinaire. Contrairement aux méthodes sérologiques, qui reposent sur la présence d’anticorps spécifiques, la PCR détecte la présence du matériel génétique de l’agent pathogène. L’arrivée de la PCR en temps réel (ou quantitative) a même rendu possible la quantification du matériel génétique viral présent. Ceci permet de déterminer le stade ou l’importance de l’infection. Néanmoins, l’outil diagnostique que constitue la PCR comporte aussi quelques inconvénients importants décrits ci-après. Par ailleurs, de nouvelles technologies - parmi lesquelles PathoSense - font leur apparition et permettent de réaliser une analyse diagnostique en toute transparence. Cet article explique comment cette technologie fonctionne et dans quelle mesure elle apporte une plus-value dans le cadre du diagnostic de cas de mortalité dans des nichées de canaris.