La santé mammaire dans les élevages laitiers robotisés
En Belgique, 60% des producteurs laitiers qui investissent dans une nouvelle machine à traire optent pour un robot. Un tel système offre non seulement plus de liberté, mais permet également de gagner du temps. Pourtant, on dit que la santé mammaire n'est pas aussi bonne dans ces exploitations. Mais est-ce vraiment le cas? Et certaines mesures de gestion sont-elles associées à la santé du pis? Les chercheurs du projet MastiMan - dont M-team UGent faisait partie - ont étudié la question.
Pour cette étude, 48 fermes laitières équipées d'un robot de traite DeLaval ou Lely ont été visitées en Belgique et dans le sud des Pays-Bas. Les exploitations disposaient en moyenne de 2 robots de traite et de 101 vaches avec une production de 31 kg de lait/vache/jour. Le taux cellulaire d’exploitation parmi ces 48 exploitations était en moyenne de 232 000 cellules/mL. En considérant que le taux cellulaire de tank moyen de toutes les exploitations laitières flamandes confondues est de 40 000 cellules/mL plus faible et que le taux cellulaire d’exploitation moyen de ces 48 exploitations étudiées est de 30 000 cellules/mL supérieur à la valeur seuil que nous utilisons, on peut conclure qu’il s’agit d’un moins bon résultat. Par ailleurs, le taux cellulaire des génisses et celui des vaches étaient eux aussi supérieurs respectivement de 2 000 cellules/mL et de 27 000 cellules/mL par rapport aux valeurs limites. Ce caractère élevé concernait non seulement le taux cellulaire mais aussi d’autres paramètres de santé mammaire. Ainsi, le pourcentage de nouvelles infections était de 7%, le pourcentage de guérison durant la lactation (à savoir 32%) était à peine plus élevé que la limite inférieure et le pourcentage d’infections préexistantes s’élevait à 10%. Pour plus de détails à ce sujet ou pour plus d’actualités M-News, inscrivez-vous à la liste de diffusion de M-News.