L'objet expérimental de cet article était un groupe de 180 vaches Holstein en lactation, sur lesquelles l'étude a été réalisée. En comparaison avec le comptage des cellules somatiques, la nouvelle méthode a atteint une précision et une sensibilité de 86,67 % et 82,35 %, respectivement, pour détecter la mammite chez ces vaches laitières.
Face à ces résultats, les auteurs expliquent que, bien que l'étude ait montré des résultats prometteurs dans l'utilisation des données infrarouges thermiques pour la détection de la mammite, « nous reconnaissons qu'il est nécessaire d'apporter davantage d'améliorations pour exploiter pleinement le potentiel de cette méthode ». Des facteurs tels que la couleur de la peau, la couverture de fumier et la pilosité « peuvent affecter la précision et la fiabilité des résultats thermographiques et, par conséquent, doivent être pris en compte pour améliorer l'efficacité de la méthode ».
Cependant, « notre étude représente un pas important vers une détection de la mammite plus efficace et plus efficiente chez les vaches laitières, ce qui pourrait en fin de compte conduire à une meilleure santé animale et à une meilleure production laitière ».
En conclusion, l'utilisation innovante de l'algorithme CLE-UNet « a considérablement amélioré la précision et a prouvé qu'il s'agissait d'un outil efficace pour détecter avec précision la mammite chez les vaches », se réjouissent les auteurs.