Les chercheurs rappellent qu’un test diagnostique définitif pour la maladie de Parkinson reste difficile à établir, et que l’identification de biomarqueurs potentiels pourrait faciliter un diagnostic plus rapide et une intervention précoce.
Dans ce contexte, Claire Guest, directrice générale et scientifique en chef de Medical Detection Dogs, déclare :
« Nous sommes extrêmement fiers de constater, une fois encore, que les chiens peuvent détecter les maladies avec une grande précision. »
Elle ajoute : « Il n’existe actuellement aucun test de dépistage précoce pour la maladie de Parkinson, et les symptômes peuvent débuter jusqu’à 20 ans avant d’être visibles ou persistants, ce qui retarde le diagnostic.
Or, un diagnostic précoce est essentiel, car les traitements ultérieurs peuvent ralentir la progression de la maladie et en atténuer les symptômes. »
Nicola Rooney, auteure principale de l’étude, souligne quant à elle : « L’identification de biomarqueurs diagnostiques de la maladie de Parkinson, notamment ceux qui permettent une détection précoce ou une prédiction du développement de la maladie, fait l’objet de recherches intensives. Les chiens de cette étude ont atteint un haut niveau de sensibilité et de spécificité, prouvant qu’il existe une signature olfactive distincte chez les patients atteints. Des niveaux de sensibilité de 70 à 80 % sont largement supérieurs au hasard, et je pense que les chiens peuvent nous aider à développer une méthode rapide, non invasive et rentable pour identifier les patients. »
Perdita Barran, également coautrice de l’étude, conclut :
« Cette recherche s’ajoute à un ensemble croissant de preuves montrant que de simples écouvillons cutanés, non invasifs, peuvent servir à diagnostiquer la maladie de Parkinson, offrant ainsi une méthode plus rapide et accessible pour un dépistage précoce. »
Crédit photo : Medical Detection Dogs